L’affaire Caravage

Passionnante histoire de la vente du tableau Judith et Holopherne, de Toulouse, attribué au peintre Le Caravage. L’émission « L’affaire Caravage » sur Arte, est tournée comme un véritable polar !

Tout d’abord, il est question de l’expertise du tableau et de savoir s’il est de Caravage ou d’un autre peintre.


Ensuite, il traite de savoir comment le mettre à la vente. Là, le commissaire priseur décide de fixer le prix minimum à 30 Millions d’euros, en espérant que les enchères iront jusqu’à 120 M euros !


De même, sa tactique de vente inclue un nettoyage du tableau à la dernière minute + édition d’un dossier premium présentant les preuves irréfutables de l’origine du tableau + exposition à New York chez Adam Williams Fine Art pour attirer les acheteurs internationaux et Musées de renom + choix atypique de la salle de vente de Toulouse (et non via les Grandes maisons Sotheby’s et Christie’s de Londres).Je ne vous raconte pas le dénouement inattendu de cette vente mais il y aura bien une vente, pas celle à laquelle on aurait pu s’attendre …

« Les choses n’ont vraiment de prix et de valeur que le prix que veut bien y mettre l’acheteur »

Publilius Syrus.

Certes, le marché de l’Art est très particulier, et comporte une grande part d’irrationnel, et la vente aux enchères est un schéma très spécifique.

Toujours est-il que l’on peut se poser les questions clés pour une vente plus classique :

– Comment déterminer son prix standard, public avant négociation ?

– Comment promouvoir avant même de vendre ? (Présence, publicité, avant-vente, valorisation des références passées,…)

– Comment rendre la vente disponible, quels channels utiliser ? (online, site physique, …)

– Comment prouver la valeur ajoutée de notre offre ? (diagnostic préalable, accréditations, labels, certifications, …)
 

Par Virgil Benyayer